Me in Berlin

Celles et ceux qui ont voyagé avec moi savent que j’adore faire le guide touristique ! Donner des conseils, faire découvrir une ville, déterminer un itinéraire de voyage, etc. J’ai passé l’été dernier à Berlin, pendant six semaines, et j’ai tellement aimé parcourir la ville que j’ai vraiment voulu en faire profiter les autres. Comment faire ? C’est sûrement une des villes sur lesquelles il est le plus facile de trouver des informations, des conseils, des guides de voyage, du plus classique au plus alternatif, et je la connais trop peu pour prétendre en donner un aperçu global ! Je n’ai ni les connaissances pour, ni l’envie d’écrire un guide.

C’est alors que j’ai pensé aux cartes ! J’aime beaucoup ces objets, les manipuler, les froisser, écrire dessus ; les murs de ma chambre en sont tapissés. Deux des guides touristiques que je préfère sont structurés autour de ce support : la série des Cartoville et les cartes USE-IT. Si les guides Cartoville sont plutôt renommés, USE-IT reste encore assez confidentiel en France. Ce sont des cartes gratuites, réalisées par des jeunes habitant la ville en question, et mises à jour annuellement. D’ailleurs ce principe a plusieurs points forts :

  • faites par des jeunes bénévoles et passionné·es à destination des jeunes, les cartes indiquent des endroits majoritairement accessibles financièrement ;
  • l’obligation de mise à jour annuelle des cartes peut paraître une mesure drastique, mais garantit des informations non périmées et une évolution constante des cartes ;
  • entièrement gratuites et financées par des subventions publiques, elles échappent aux nombreuses publicités et outils marketing des autres cartes touristiques gratuites ;
  • le fait que seul·es des habitant·es de la ville y contribuent donne une dimension locale et de l’âme aux cartes ;
  • tous ces principes permettent à des petites villes oubliées des grands guides d’avoir une carte complète pour elles, il n’y a pas de critère de taille ou d’intérêt touristique pour qu’un projet se monte (Rovigo, 50 000 habitant·es par exemple).

En bref, je vous conseille vraiment d’y jeter un coup d’œil.

Pour revenir à nos moutons, j’ai donc construit une carte de Berlin, ni exhaustive ni vraiment touristique, elle est avant tout le reflet de ce que j’ai aimé y faire ! Je ne me suis donc pas placé de limite, et si il y avait 80% de restaurants et imbiss (finalement il y en a moins) et aucune boîte de nuit, ce n’était pas grave.

Quelques indications sur le fonctionnement de la carte : il y a une cinquantaine de lieux que j’ai répertorié. Tous sont cliquables pour accéder à une description de mon fait. La grande majorité sont aisément trouvables, notamment tous ceux qui sont identifiés par un marqueur en forme de goutte, mais d’autres sont cachés un peu partout dans Berlin ! Ils sont indiqués par des lignes ou des zones polygonales. Certains sont assez grands et devraient accrocher assez vite votre regard, tandis que trouver le reste d’entre eux nécessitera de votre part une investigation un peu plus poussée…certains mystères berlinois se méritent !

J’ai l’intention d’en faire d’autres, alors n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du principe, de cette carte en particulier, si vous avez réussi à trouver les lieux cachés (ne les révélez pas en commentaire pour préserver le suspens pour celles et ceux qui n’ont pas réussi), et surtout si vous l’utilisez lors d’un séjour sur place !

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